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محتوای ارائه شده توسط Des séries et des hommes, Des séries, and Des hommes. تمام محتوای پادکست شامل قسمتها، گرافیکها و توضیحات پادکست مستقیماً توسط Des séries et des hommes, Des séries, and Des hommes یا شریک پلتفرم پادکست آنها آپلود و ارائه میشوند. اگر فکر میکنید شخصی بدون اجازه شما از اثر دارای حق نسخهبرداری شما استفاده میکند، میتوانید روندی که در اینجا شرح داده شده است را دنبال کنید.https://fa.player.fm/legal
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Emission [4.06] – Du genre au format : quand la comédie s'habille en drame, et vice versa
Manage episode 336278196 series 1138080
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Des drames qui durent 30 minutes (publicité incluse) et mettent à mal les catégories de remises de prix, des comédies qui s'étendent sur 60 minutes et que l'on nomme dramédies à défaut de trouver un terme plus adapté : plus que jamais, les frontières de la télévision américaine s'effritent entre genre et format, si bien qu'il devient parfois difficile de définir concrètement le type d'objet devant lequel on se trouve. Les « cases » seraient-elles en train de voler en éclats ?
La télévision américaine a longtemps été la plus normée d’entre toutes : par exemple, chaque épisode du Mary Tyler Moore Show durait 30 minutes (dont 5 minutes de publicité), chaque saison comprenait 24 épisodes et était diffusée de fin septembre à début mars, suivie d’une rediffusion durant l’été. La sitcom ne manquait pas d’émouvoir à l’occasion, mais elle restait une comédie provoquant un nombre de rires calculé à la minute. Aux Emmy Awards, elle concourait dans la catégorie Comédie sans venir empiéter sur les plates-bandes des séries dramatiques, et chacun y trouvait son compte. Mais depuis la multiplication des plateformes de diffusion et l’explosion du nombre de séries diffusées chaque année, les règles sont indubitablement en train de changer.
Avec Émilie Semiramoth ([Vanity Fair](http://www.vanityfair.fr/culture/series/articles/pimp-my-generique/51313)) et Marie Turcan ([Business Insider](http://http://www.businessinsider.fr/author/mturcan)), nous étudions ce sujet technique selon trois axes : l’étiolement progressif de la correspondance entre genre et format, la montée en puissance du format comédie et la place du rire dans toutes ces mutations. Dans une chronique provocatrice de [Vulture](http://www.vulture.com/2016/06/comedy-tv-genre-of-our-time.html), le journaliste Matt Zoller Seitz lance plusieurs pistes de réflexion dont nous prenons ici le relais : serions-nous passés, sans même nous en rendre compte, de l’ère des « Difficult Men » à celle des « Difficult Shows » ? La « comédie » serait-elle devenue le nouveau temple de la liberté artistique, là où le drame aurait tendance à s’engoncer dans un maniérisme immuable ?
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La télévision américaine a longtemps été la plus normée d’entre toutes : par exemple, chaque épisode du Mary Tyler Moore Show durait 30 minutes (dont 5 minutes de publicité), chaque saison comprenait 24 épisodes et était diffusée de fin septembre à début mars, suivie d’une rediffusion durant l’été. La sitcom ne manquait pas d’émouvoir à l’occasion, mais elle restait une comédie provoquant un nombre de rires calculé à la minute. Aux Emmy Awards, elle concourait dans la catégorie Comédie sans venir empiéter sur les plates-bandes des séries dramatiques, et chacun y trouvait son compte. Mais depuis la multiplication des plateformes de diffusion et l’explosion du nombre de séries diffusées chaque année, les règles sont indubitablement en train de changer.
Avec Émilie Semiramoth ([Vanity Fair](http://www.vanityfair.fr/culture/series/articles/pimp-my-generique/51313)) et Marie Turcan ([Business Insider](http://http://www.businessinsider.fr/author/mturcan)), nous étudions ce sujet technique selon trois axes : l’étiolement progressif de la correspondance entre genre et format, la montée en puissance du format comédie et la place du rire dans toutes ces mutations. Dans une chronique provocatrice de [Vulture](http://www.vulture.com/2016/06/comedy-tv-genre-of-our-time.html), le journaliste Matt Zoller Seitz lance plusieurs pistes de réflexion dont nous prenons ici le relais : serions-nous passés, sans même nous en rendre compte, de l’ère des « Difficult Men » à celle des « Difficult Shows » ? La « comédie » serait-elle devenue le nouveau temple de la liberté artistique, là où le drame aurait tendance à s’engoncer dans un maniérisme immuable ?
63 قسمت
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Des drames qui durent 30 minutes (publicité incluse) et mettent à mal les catégories de remises de prix, des comédies qui s'étendent sur 60 minutes et que l'on nomme dramédies à défaut de trouver un terme plus adapté : plus que jamais, les frontières de la télévision américaine s'effritent entre genre et format, si bien qu'il devient parfois difficile de définir concrètement le type d'objet devant lequel on se trouve. Les « cases » seraient-elles en train de voler en éclats ?
La télévision américaine a longtemps été la plus normée d’entre toutes : par exemple, chaque épisode du Mary Tyler Moore Show durait 30 minutes (dont 5 minutes de publicité), chaque saison comprenait 24 épisodes et était diffusée de fin septembre à début mars, suivie d’une rediffusion durant l’été. La sitcom ne manquait pas d’émouvoir à l’occasion, mais elle restait une comédie provoquant un nombre de rires calculé à la minute. Aux Emmy Awards, elle concourait dans la catégorie Comédie sans venir empiéter sur les plates-bandes des séries dramatiques, et chacun y trouvait son compte. Mais depuis la multiplication des plateformes de diffusion et l’explosion du nombre de séries diffusées chaque année, les règles sont indubitablement en train de changer.
Avec Émilie Semiramoth ([Vanity Fair](http://www.vanityfair.fr/culture/series/articles/pimp-my-generique/51313)) et Marie Turcan ([Business Insider](http://http://www.businessinsider.fr/author/mturcan)), nous étudions ce sujet technique selon trois axes : l’étiolement progressif de la correspondance entre genre et format, la montée en puissance du format comédie et la place du rire dans toutes ces mutations. Dans une chronique provocatrice de [Vulture](http://www.vulture.com/2016/06/comedy-tv-genre-of-our-time.html), le journaliste Matt Zoller Seitz lance plusieurs pistes de réflexion dont nous prenons ici le relais : serions-nous passés, sans même nous en rendre compte, de l’ère des « Difficult Men » à celle des « Difficult Shows » ? La « comédie » serait-elle devenue le nouveau temple de la liberté artistique, là où le drame aurait tendance à s’engoncer dans un maniérisme immuable ?
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La télévision américaine a longtemps été la plus normée d’entre toutes : par exemple, chaque épisode du Mary Tyler Moore Show durait 30 minutes (dont 5 minutes de publicité), chaque saison comprenait 24 épisodes et était diffusée de fin septembre à début mars, suivie d’une rediffusion durant l’été. La sitcom ne manquait pas d’émouvoir à l’occasion, mais elle restait une comédie provoquant un nombre de rires calculé à la minute. Aux Emmy Awards, elle concourait dans la catégorie Comédie sans venir empiéter sur les plates-bandes des séries dramatiques, et chacun y trouvait son compte. Mais depuis la multiplication des plateformes de diffusion et l’explosion du nombre de séries diffusées chaque année, les règles sont indubitablement en train de changer.
Avec Émilie Semiramoth ([Vanity Fair](http://www.vanityfair.fr/culture/series/articles/pimp-my-generique/51313)) et Marie Turcan ([Business Insider](http://http://www.businessinsider.fr/author/mturcan)), nous étudions ce sujet technique selon trois axes : l’étiolement progressif de la correspondance entre genre et format, la montée en puissance du format comédie et la place du rire dans toutes ces mutations. Dans une chronique provocatrice de [Vulture](http://www.vulture.com/2016/06/comedy-tv-genre-of-our-time.html), le journaliste Matt Zoller Seitz lance plusieurs pistes de réflexion dont nous prenons ici le relais : serions-nous passés, sans même nous en rendre compte, de l’ère des « Difficult Men » à celle des « Difficult Shows » ? La « comédie » serait-elle devenue le nouveau temple de la liberté artistique, là où le drame aurait tendance à s’engoncer dans un maniérisme immuable ?
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